Enfant, perché sur les épicéas des forêts alpines de Belledonne, je passais des heures à guetter les allées et venues des oiseaux dans les nichoirs que j’avais mis en place. Le temps s’arrêtait, je me fondais dans les sons et les odeurs de la forêt, je faisais corps avec les arbres et les animaux, jusqu’à ne faire plus qu’un avec la nature. Tout sentiment de séparation s’estompait…